Lors de notre séjour à Etretat, nous avons fait un petit passage par Fécamp pour notre visite du palais Bénédictine 😉
Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de visiter la ville et ses musées. Le musée Les Pêcheries avait l’air bien intéressant… Ce sera pour une prochaine fois 😏
Nous arrivons donc au palais Bénédictine.
L’architecture du palais est hyper chargée et très torturée.
Cela me fait penser au film « Hantise » 😜.
Petite note d’histoire et plus sérieusement, l’édifice a été construit à la fin du XIXe siècle mêlant le néo-gothique et néo-renaissance pour Alexandre-Prosper Le Grand, négociant en spiritueux. Il fit fortune en déchiffrant la fameuse recette et en commercialisant la Bénédictine.
Il redécouvre par hasard le grimoire oublié de Dom Bernardo Vincelli, moine au XVIe siècle envoyé d’Italie à Fécamp avec ses épices. Cette boisson fortement appréciée présentant des vertus curatives avec ses 27 plantes et épices fut produite pendant trois siècles avant d’être.. Presque oublié…
Revenons à notre balade 😁
Passés l’accueil et muni de nos jetons dégustation, nous débutons notre visite par le musée d’art médiéval et ancien.
On peut y voir une partie de la bibliothèque de l’ancienne abbaye, de la ferronnerie, etc.
Dans cette vitrine, on peut y voir une des plus anciennes bouteilles.
Le succès de la Bénédictine étant, 600 contrefaçons ont été répertoriées, il faut avouer qu’on aurait pu s’y méprendre.
Au milieu de la pièce se trouvent les lettres d’excuses adressées à la maison Bénédictine pour les malfaçons. Ça ne rigole pas !
Ici nous voyons le carnet avec les commandes publicitaires.
Plus loin, nous découvrons la distillerie et les épices.
Les diverses épices sont exposées mais, la recette reste secrète.
On sait quand même une partie de la composition : la cannelle, la cardamome, la baie de genièvre, le clou de girofle, l’angélique, la coriandre, l’hysope, la mélisse, la myrrhe, le thym, le safran, le macis, la fleur de sapin, l’aloé, l’arnica, le thé, le citron, la vanille, le zeste d’orange, le miel, les baies rouges, la noix de muscade, des plantes locales et des épices orientales.
On y voit également un petit film sur l’histoire de la Bénédictine. On apprend qu’il faudra 2 ans environ pour élaborer la liqueur.
Plus loin, nous sommes pris en charge pour la visite guidée des caves.
Nous finissons la visite par la pièce des artistes et par la dégustation.
Dégustation au choix de la liqueur pure et en cocktail. Perso, j’ai adoré le cocktail et un peu moins en liqueur, l’inverse pour monsieur 😉 Pour les enfants, il est servi de la limonade. Il y a également quelques douceurs payantes.
La visite est bien sympathique 😊
Bonne balade 😁